Aujourd’hui l’importance des haies et des talus est reconnue dans le maintien de la biodiversité, la préservation de l’eau, et celle des sols.
Pourtant, légalement et illégalement le massacre continue.

Depuis les années 60, le remembrement a marqué au fer rouge la mémoire de générations de paysan.nes et d’habitant.es des campagnes, mais l’arasement des talus ne fait pas seulement partie d’une mémoire meurtrie. C’est un drame silencieux qui se joue encore jour après jour.
En France, la disparition des haies et talus est une des causes directes de l’effondrement de la biodiversité et de l’amplification des catastrophes climatiques. Pourtant, le linéaire de haies arrachées a plus que doublé entre 2006 et 2020 , passant de 10 000 km par an à plus de 23 000.
Malgré ces enjeux, la pression exercée par le système agro-industriel sur le modèle agricole reste sans limites.
Elle pousse des agriculteur.ices, dont certain.es en sont les premières victimes à intensifier toujours plus des pratiques mortifères.

Alors que la tension monte de toutes parts, les enjeux sociaux et environnementaux sont plus que jamais au coeur de la bataille.
Face à la violence du gouvernement à Sainte Soline et ailleurs, face aux pressions et menaces exercées sur les militant.es et journalistes nous continuerons à exprimer notre colère.

En farandoles et sinueux, semblables au maillage des talus en bretagne, venons danser, chanter, crier autour de la chambre d’agriculture !

Apportez vos casseroles et vos parures printanières !!