Critique de la journée de « lutte » pour le droit à se faire exploiter.

Teste de témoignage de quelques zadistes du Carnet après le procès d’un de leur pote. Il est à partager autant que possible !

Nous appelons à un cortège Meufs Trans Pédés Gouines Inter, radical, inclusif et révolutionnaire !
RDV 10h30, Parvis de la fac Segalen

Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.e.s évoque des luttes méconnues dans le monde.
Cette semaine, cap sur l’Inde et à Haïti !

MANIFESTATION samedi 1^er mai à 11h place de la Liberté :« Tou.te.s dans la rue le 1^er mai ! ».
A l’origine de cette date, la victoire de salariés nord-américains, le 1^er mai 1886, pour l’instauration de la journée de 8 heures.

Nous avons été expulsé.es de la ZAD du Carnet, 400 hectares de zone humide et sauvage [1], mardi 23 mars dès 5h00 du matin avec une débauche de moyens : 800 gendarmes sur zone et aux alentours, 3 zodiacs 2 hélicos, 2 blindés…. le tout après un mois de pression psychologique causée par la menace d’expulsion et la présence accrue de gendarmes.
Dans ce communiqué nous souhaitons partager notre analyse de la situation entre colère, optimisme et détermination car la lutte pour un Carnet libre et sauvage continue !

Réflexion sous forme de retour d’expérience sur l’infiltration de pratiques citoyennistes, libérales ou de contrôle social dans un squat anarchiste féministe, queer et antiraciste.

Depuis Bure, nous soutenons les habitant.e.s du Carnet, humain.e.s et non humain.e.s, qui ont été expulsé.e.s ce mardi 23 mars 2021. Les kilomètres qui nous séparent ne font que renforcer nos envies de lutter ensemble ! Soutien à toustes celleux qui font vivre les ZADs, les lieux occupés, tous les espaces où l’air est encore respirable !

L’année 2021 marquera le 150^e anniversaire de la Commune de Paris. Depuis 1871, le souvenir du soulèvement de la population parisienne contre le gouvernement, en pleine guerre contre les États allemands coalisés, n’a cessé d’alimenter l’imaginaire des luttes du monde entier. Symbole de l’aspiration populaire à la justice et à la liberté, défendues les armes à la main, la Commune n’est pas morte.

Manif’ de printemps, couleurs et déguisements face à la grisaille du béton !