Au Chili, on déchante déjà. En Colombie, ce sera bientôt le cas. Idem si le retour de Lula au Brésil a lieu…Car c’est un cycle qui reprend : dans nombre de pays ou le secteur de l’agrobusiness est puissant, les gros propriétaires engrangent les surprofits en ces temps de hausses des matières premières et placent ces profits… en prêtant à leurs États.
À charge pour les États d’utiliser cette cagnotte pour saupoudrer – après la corruption habituelle – de quelques aides alimentaires les crèves la faim, qui sans cela pourraient bien cesser de supporter la situation et s’emparer des propriétés de tous ces beaux messieurs tout vêtus de blanc qui les narguent depuis leurs hélicoptères.
Mais, dès demain, ces coalitions de gauche se verront à nouveau remplacées par des fachos qui glapiront comme des putois qu’« avec eux finito la corruption et que ça va filer droit »… tout en serrant la vis des dépenses, afin de rembourser les dettes contractées par le gouvernement précédent. On vous le dit, c’est une boucle !
Et le feu menace. À ceux qui veulent un État de gauche pour faire face à la catastrophe, nous répondons que faire confiance aux partis et aux États revient à croire que les canons à eau des flics servent à éteindre les feux de forêts.
Face aux flammes, une extension mondiale des soulèvements est la seule perspective où on s’en sort toutes et tous, sans distinctions de nationalités, sans se croire « protégés » derrière les frontières meurtrières des États, tandis que mégas-feux, pandémies et famines n’en ont rien à foutre des frontières.
Alors, que le tsunami révolutionnaire mondial submerge les feux du capital… et à nous la best life !
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