Depuis plusieurs mois ils dorment dans la rue, on continue à se voiler la face ?
Ici et maintenant, ce sont plus d’une vingtaine de personnes en exil qui cherchent à faire valoir leurs droits à l’hébergement.
Qui doit faire quoi ?
Coallia
Coallia est une association nationale habilitée par l’État à organiser l’accueil et l’hébergement des demandeurs d’asile. Ils dispose actuellement d’au moins 15 logements vacants qu’ils se refusent à mettre à disposition de demandeurs d’asiles qu’elle sait à la rue, lorsque ces personnes se rendent à l’OFII (Office Français de l’Intégration et de l’Immigration), comme le leur demande Coallia pour faire valoir leur droit au logement, on les informes qu’ils sont officiellement hébergées par Coallia, ce qui est faux … Par ailleurs lorsque des possibilités de logements sont proposés à Coallia, cette dernière ne prend pas la peine de transmettre l’information aux personnes concernées.
La mairie
Le maire a le pouvoir de réquisitionner des logements vides au sein de sa commune (6000 à Brest), il a aussi l’obligation de s’occuper des personnes en détresse. Ici il les fait expulser des l’hôtel de ville par les forces de l’ordre, aucune rencontre possible …
La préfecture
L’État représenté à Brest par la sous préfecture, a selon différents textes de lois nationaux comme internationaux, l’obligation de fournir un logement à toute personne en détresse.
Que répond le sous-préfet ? Il se tient à un discours de surface déshumanisé et discriminant, méprisant les personnes et leur situation en clôturant par « Vous n’avez pas le droit de rester en France, vous devez rester chez vous ».
Pour ces personnes, cela fait 9 mois que ça dure, les institutions se renvoient la balle, le cercle est vicieux, la boucle est bouclée.
Hier mardi 8 mars, nous avons occupé la fac et restons déterminés à agir contre cette inertie généralisée, nous ne lâcherons pas la pression, tant qu’il n’y aura pas de solution.
A Brest comme ailleurs : zéro personnes à la rue !
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