Dialogue de sourds et aucune marge de manœuvre n’est offerte aux étudiant.es qui décident in extremis de rester dans l’amphithéâtre. Des rumeurs avancent que des cars de CRS sont sur le parking. La cinquantaine d’étudiant.es qui avait prévu un grand banquet « frites et musique » se demande s’il va avoir lieu. Marie-Dominique Savina quitte les lieux. Moins de deux minutes plus tard et à peine le temps pour les « insurgé.es de Lille 3 » de barricader l’amphi qu’une trentaine de CRS débarque dans le bâtiment.
Cette évacuation entre en résonance particulière avec les déblocages policiers qui se sont déroulés ces derniers jours en France avec plus ou moins de violence : à Bordeaux, le 7 mars dernier, la police a eu la main lourde contre des étudiant.es pacifistes occasionnant plusieurs blessé.es. Pire encore le 22 mars, à Montpellier des hommes cagoulés et armés de bâtons et de planches en bois évacuent les élèves grévistes.
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