Radio Pikez vous propose un podcast sur le procès France Télécom - Orange qui s’est tenu en 2019. Affaire exemplaire d’un capitalisme devenu meurtrier et inhumain. Ce podcast s’appuie sur le livre de Sandra Lucbert Personne ne sort les fusils.
Analyses
Contribution à la critique de la religion, des idéologies et des pensées identitaires
Depuis quelques temps déjà, des groupes et des personnes apparentés à la grande famille de la gauche gestionnaire mais aussi de la gauche dite « radicale » en France tiennent un discours teinté d’opportunisme et de complaisance à l’égard de la religion et notamment de l’islam. Il s’agirait, pour ces tendances et les personnes qui les animent, de dénoncer un racisme d’état et culturel de plus en plus développé que subissent les personnes musulmanes ou supposées telles. [...]
Pour notre part, il nous semble bien qu’il y a, derrière ce qu’il est désormais courant d’appeler islamophobie , une stratégie du pouvoir et de certains groupes politiques pour constituer un ennemi intérieur incarné par la figure du « musulman ». En somme, il s’agit de créer et d’assigner à des personnes un rôle de bouc-émissaire.[...]
Pour autant, la réponse que diverses tendances politiques plus ou moins « radicales » apportent à cette situation, nous apparaît fondamentalement problématique et parfois sans aucune finesse au regard de ce que nous devons porter en tant qu’autonomes et anti-autoritaires.
Premièrement, car en tant que personnes qui souhaitons tendre à une réelle émancipation individuelle et collective, nous pensons que la religion, en tant que vision du monde aliénée et aliénante, dépossédée et dépossédante, doit être critiquable et critiquée . Deuxièmement, nous trouvons que la réponse apportée à cette situation, traitée d’un point de vue politicien voire identitaire peut compliquer un véritable processus d’émancipation sociale et politique, point de vue qui semble d’ailleurs être de plus en plus partagé au sein de la gauche et de ses tendances dites « radicales ». Il est donc nécessaire, en tant qu’autonomes, d’établir une réelle distinction critique et politique, entre des tendances que nous considérons potentiellement contre émancipatrices et celles que nous estimons potentiellement subversives. Ainsi, nous espérons que ce texte puisse permettre d’enrichir le débat et la critique, d’aider à la constitution d’un camp politique qui vise au développement de l’idée d’une révolution sociale voire de la révolution tout court.
Somos tod@s bastard@s
Face à l’explosion des inégalités, à la précarisation de nos vies mises en compétition, lutter pour créer une force collective susceptible de révolutionner ce monde reste le meilleur moyen de résister à la déprime du fatalisme ambiant.
Pourtant deux approches nous traversent, entremêlées chez tout individu révolté.
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