
Le mardi 24/10, l’UBO organisait, en partenariat avec le ministère des armées et le ministère de l’intérieur, « la journée du réserviste », une journée de conférences et de tables rondes destinée à enrôler les étudiant-es brestois-ses dans la réserve des forces armées et de la police.
La présidence a donc eu l’honneur de nous convier à : « participer à l’effort des forces armées et des forces de sécurité intérieure pour assurer la protection de tous les citoyens. »
Nous trouvons pathétique que l’université porte les discours de propagande de l’armée alors qu’elle est sensée être un lieu de critique et d’explication des systèmes de domination et des institutions qui les mettent en place.
Nous pensons que l’université doit être un lieu où la critique des mécanismes d’oppression est essentielle (et non un lieu qui permet à ces mêmes mécanismes de s’étendrent un peu plus).
Après la présence des flics dans les universités françaises lors des mobilisations étudiantes, nous trouvons effrayant que la présidence collabore à l’oeuvre de propagande militaire et sécuritaire de l’état français.
Nous affirmons que police et armée ont toujours servi à conforter un ordre social inégalitaire, une vision du monde autoritaire.
La police y contribue par son rôle de surveillance, de répression, de contrôle social.
L’armée, qui n’a rien à lui envier dans son rôle de répression, de contrôle social, est quant à elle la servante des desseins impérialistes de l’état français ainsi qu’une partenaire privilégiée dans la défense des intérêts industiels et capitalistes.
C’est une institution qui a toujours permi aux états d’opposer les peuples entre eux et qui prône une vision martiale, viriliste, réactionnaire et nulle à chier, des rapports humains.
L’idée selon laquelle les institutions militaires et policières défendraient les intérêts de tous-tes n’est que pur fantasme. Elles s’inscrivent au contraire dans une lutte permanente contre tous-tes celles et ceux qui veulent vivre libres en s’émancipant des dominations capitaliste, impérialiste, patriarcale...
C’est pourquoi, nous avons perturbé cette conférence, afin de faire comprendre à ces gens qu’ils n’ont pas leur place dans nos campus, ni ailleurs.
Nous, étudiant-es de l’UBO, considérons que armée et police n’ont pas leur place sur nos campus et nous nous organiserons en conséquence.

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