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Urgent ! Rétention d’enfants à l’école de Plougonvelin, chantage et rafle déguisée

Le scénario auquel sont acculées les familles que nous soutenons à Plougonvelin relève maintenant de la série type HBO, implacable. Une descente aux enfers orchestrée, millimétrée et avec l’assentiment des spectateurs silencieux, voisinage et institutions locales.

Avant que le chien de temps se repointe, à vingt dans 20 mètres carré, on s’organise... Les enfants dans la piaule, les femmes dans la pièce de vie, les mecs sur le perron. Mais quand ça se gâte et que l’occase se présente de passer juste une nuit ailleurs, on réfléchit pas trop, on y va…

Sauf que le lendemain, en revenant, ces derniers vingt mètres carrés sont fermés par une patronne qu’a pas demandé son reste…et qui, déjà, relègue toutes les affaire sous la pluie !

Entre temps, deux enfants de 7 et 10 ans sont à l’école. Les camarades qui les y ont emmenés, pour ne pas exposer les parents à une éventuelle rafle, sont connus de la directrice qui accepte que soient confiés à eux les minots. Mais, alors que l’on vient les rechercher à la sortie, refus gêné de cette même directrice qui informe avoir reçu l’ordre de la préfecture de retenir les deux écoliers à moins d’avoir à faire aux parents eux-mêmes… !

Puis les grilles se referment, trois gendarmes s’y postent en signifiant aux soutiens qu’ils ne sont rien et ne représentent rien, suivi d’un dialogue de sourds : « Ils sont en placement provisoire, ne vous inquiétez pas, ils sont en sécurité », « C’est une décision pénale », motivée en filigrane par le fait que les parents ne seraient plus dignes de s’occuper de leur gamins puisque désormais de nouveau à la rue ?!? Nos réactions verbales légitimes les conduisent à nous menacer d’arrestation pour outrage…

Ainsi, comme si chaque élément de cette journée n’avait aucun rapport, parce que survenu dans des contextes soi-disant différents (le camping, l’école), un étau invisible a pour vocation de se resserrer sur nos ami-es devenu-es indésirables sous couvert de malentendus et de pas-de-bol.

Car, rappelons-le, les familles visées ne sont sous le coup d’aucun manquement au droit bourgeois, et étaient, après quelques mois de démarches, sur le point de démontrer, s’il en est moralement besoin, leur capacité à participer à cette (foutue) économie.

Que les intentions, pour nous, jusqu’ici (mal) dissimulées par l’ensemble des services d’État, de se débarrasser purement et simplement de ces personnes qu’elles considèrent comme des sous-humains impropres à fouler notre puante nation soient clairement exposées...et combattues !


Rendez-vous ce vendredi 24, à 12H ET 17H à la sous-préfecture / antenne du conseil général pour EXIGER leur libération immédiate ! Et... Harcelons les institutions responsables de ce début de rafle organisée, le 115, la préfecture, l’aide sociale à l’enfance de Brest,


SISTANCE AU FASCISME !

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