Et bien plus encore...
LA RUE EST À TOU-TE-S, VIENS À LA MARCHE !
Aucun comportement oppressif, qu’il soit transphobe, sexiste, raciste, homophobe, validiste, grossophobe ou autre ne sera toléré.
Face aux violences sexistes, autodéfense féministe !
Fièr-e-s, Véner-e-s, pas prêt-e-s à se taire !
Révolution et paillettes
Le 8 novembre a eu lieu la journée internationale de la solidarité intersexe et journée du souvenir intersexe. L’intersexuation est toujours taboue et objet de violences graves, notamment de mutilations sur les corps des enfants et des adolescent-e-ss intersexes sous prétexte de correspondre à la norme binaire de la société hétéropatriarcale. Encore 8000 enfants opérés par an en France.
Le 20 novembre a eu lieu le Jour du Souvenir Trans (Trans Day Of Rememberance). Lors de cette journée, nous commémorons et rendons hommage aux personnes tuées à cause de la transphobie. Que les meurtriers soient des inconnus, des proches, la police ou l’État et les structures qui précarisent et poussent au suicide les personnes trans, ces actes s’inscrivent dans un ensemble de violences qui nous touche au quotidien, dans nos vies publiques, intimes, dans nos corps.
Le 23 novembre a eu lieu à Lorient et un peu partout en Bretagne par visioconférence, un colloque anti prostitution organisé par les féministes cathos abolitioniste du Nid. A la fac de Brest, ce colloque fait partie intégrante de la semaine régionale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Ces associations, qui prétendent défendre les droits des femmes, montrent tout le mépris qu’elles ont pour la vie et l’intégrité des personnes qu’elles prétendent protéger. Nous nous opposons à la putophobie et refusons l’instrumentalisation du féminisme par ces abolos qui refusent la parole aux premier-e-s concerné-e-s, les travailleurs et travailleuses du sexe. Nos corps, nos choix, ta gueule !!!
Le 25 novembre est la journée mondiale contre les violences faites aux femmes, nous avons envie de la transformer en journée contre les violences sexistes faites aux meufs, aux personnes trans, aux personnes intersexes, aux gouines, aux TDS .
Dans la rue comme ailleurs, nous sommes tous les jours confronté.e.s au sexisme.
De la « simple » remarque sur ton physique, ta tenue... à l’agression, au viol et au meurtre, on nous renvoie sans cesse à notre statut d’objet. A regarder, admirer, dénigrer. A agresser, posséder, tuer.
On apprend petit à petit à se blinder. On élabore des stratégies individuelles. On fait l’autruche. On s’écrase. On dénigre les autres concerné.e.s en pensant que c’est la solution. Mais on se sent seul.e. Dépourvu.e.
Alors marchons ensemble, chantons, hurlons notre rage !
Prenons l’espace la nuit, solidaires et complices !
Ça nous donnera de la force pour tous les autres moments et endroits dans lesquels on se fait insulter, harceler, frapper, violer et tuer.
Parce que le sexisme, c’est pas que dans la rue !
Et qu’augmenter la présence policière n’est pas la solution pour contrer le harcèlement de rue.
N’en déplaise au gouvernement et ses politiques sécuritaires et racistes.
Les flics comme les machos et les fachos c’est hors de nos vies !
Nous avons choisi la forme d’une marche qui se veut porteuse d’un féminisme inclusif, intersectionnel, insurrectionnel et pro-choix (pour le libre choix en matière d’avortement, du port ou non du hijab, la liberté des travailleuses-rs du sexe, etc).
Notre non-mixité est un choix politique, nous ne la négocierons pas. La marche est accessible aux personnes qui vivent dans leur quotidien l’expérience du sexisme. Nous ne sommes pas contre les hommes cis. Nous luttons contre le sexisme et le Patriarcat pour et par les personnes concernées, notre confort et nos luttes sont plus important-e-s que la curiosité. Et cette lutte n’aurait pas de sens en la présence de membres du groupe dominant que sont les hommes cisgenres.
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