Nous ne sommes pas historiens !
Ces articles ont été écrits en faisant des recherches assez complètes sur ces événements : journaux d’époques, mémoires de militants communistes, anarchistes et trotskistes relatant ces événements. Ils sont donc issus de sources assez diverses et relativement fiables, et j’ai fais de mon mieux pour relater ce qui se rapproche le plus de la réalité, mais ma démarche n’est pas une démarche d’historien, cela ne veux pas dire que je déprécie mon travail, mais qu’il n’a pas vocation à être un point de référence pour une recherche historique, si vous recherchez ces références je ne peux que vous orienter vers les sources qui ont été utilisées pour l’écriture de ces articles.
Une démarche politique
Ma démarche historique est avant tout politique, partant du constat que l’histoire des luttes contre l’oppression est oubliée ou écrite par les oppresseurs. Celles et ceux qui luttent aujourd’hui, qui se reconnaissent dans les luttes d’hier doivent faire le nécessaire pour se réapproprier cette histoire, qui est la leur, la notre.
En reprendre possession signifie ne pas en perdre le contenu, ne pas oublier les faits, mais aussi ne pas en oublier le sens : l’histoire n’est pas juste une suite d’événements et de dates, elle porte un sens politique.
Ces journées d’émeutes ne sont pas l’histoire d’une autre époque à commémorer tous les ans, c’est l’histoire d’un des nombreux combats contre l’oppression mené par les oppressés eux même, un combat émancipateur, pour une société plus juste, un combat qui est toujours d’actualité, et n’est pas une relique du passé.
Durant les prochains jours sera publiée une série d’articles, découpée en six parties, revenant sur ces événements.
Source des photos et carte : Archives de la mairie de Brest
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