Ce projet fait peser des menaces graves sur la qualité de l’environnement !
Juste sous le projet, le ruisseau s’étire paresseusement, délimitant une zone humide, répertoriée comme telle par le le PLU (plan local d’urbanisme, qui fixe les règles à respecter par les constructions et aménagements).
Le permis accordé au promoteur lui impose de recueillir et de traiter les eaux de ruissellement sur les toits et les surfaces goudronnées, et de forcer leur infitration dans des puits perdus. Mais seules les pluies décennales sont prises en compte.
Au delà, les trop pleins des eaux de ruissellement se déverseraient par un exutoire dans le chemin de Penhelen, et donc finiraient trente mètres plus bas dans le ruisseau, causant érosion des berges, turbidité de l’eau, et sédimentation.
Toutes choses à éviter selon le PLU, puisqu’on y lit page 552 du rapport de présentation qu’il « impose une protection exhaustive des cours d’eau et des zones humides […] renforcée par des dispositions du règlement imposant une limitation des rejets d’eaux pluviales liés à l’urbanisation » !
Il se trouve que M.Thierry Fayret, Vice-Président à l’urbanisme, a nié l’exstence de cette zone humide, en réponse à une intervention de trois associations au Conseil de Métropole du 3 février : on peut le vérifier sur cette video.
Dimanche 21 mai, fête de la nature et de la biodiverité, nous tiendrons un stand devant la zone humide, pour rappeler à Brest Métropole son existence, et la nécessité de la protéger en imposant le traitement des pluies centennales.
Venez vous informer, et nous soutenir entre 11h et 16h.
Et vous pouvez signer la pétition sur change.org. Les mises à jour donnent toutes les informations sur ce projet.
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