Le 1er janvier 2025, la loi pour le plein emploi est entrée en application. Elle prévoit de conditionner l’accès au RSA à l’inscription obligatoire à France-Travail, mais aussi à l’obligation d’effectuer 15 heures d’activités par semaine, avec pour objectif affiché, le retour à l’emploi pour un maximum de personnes.
En 2024, le Finistère s’était déjà positionné comme département pilote pour tester ce dispositif. Le président du département, Maël de Calan affiche désormais son bilan : de décembre 2023 à décembre 2024 on serait passé de 16 550 à un peu moins de 15 000 allocataires, contre environ 18 000 il y a trois ans. Alors comme le disait la propagande du département, ces personnes ont-elles trouvé un emploi ou alors la multiplication des contrôles a simplement conduit à des radiations en laissant de nombreuses personnes sur le carreau ?
Le premier bilan annoncé par le département semble trancher la question puisque sur les quelques 1590 allocataires sortis du RSA en un an, 1200 le seraient par l’effet d’une radiation, notamment suite aux contrôles menés par l’administration ( plus de 3000 sur l’année).
Pour nous, les objectifs du département et de l’état sont clairs : nous mettre la pression pour faire baisser les chiffres du chômage, réaliser des économies dans un contexte d’austérité, mais aussi priver de leur moyen de survie des dizaines de personnes.
Face à ce dispositif, il nous semble nécessaire de nous regrouper et de nous organiser, c’est pourquoi nous avons créé une assemblée :
Pour mettre en commun les difficultés rencontrées.
Pour élaborer des moyens d’action et de mobilisation sous les mots d’ordre « zéro sanctions, Zéro radiations ».
Pour ne plus faire face seul, mais se défendre collectivement.
RDV le jeudi 24 avril à 18H. Salle des syndicats Place Edouard Mazé à Brest
ag-rsa-francetravail-brest chez riseup.net
Pour les chiffres cités voir les articles ci-dessous :
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