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Soirée FRITES de la fripouille politique : l’étape nécessaire ?

Maël de Calan et la Cooperl, énième acte d’affection pour le patronat que les travailleurs ne risquent pas d’apprécier. Fripouille de père en fils, les de Calan s’acoquinent aux patrons, en Bretagne comme ailleurs, tout en pleurnichant sur la violence de la société. Alors qu’elle n’est que le résultat de leurs turpitudes.

Attention ! Maël de La Lande de Calan se fâche ! Le président du conseil départemental du Finistère est venu apporter son soutien à l’agrandissement d’une énième porcherie, le 27 mars à Riec-sur-Bélon. Et d’en profiter pour rappeler qu’il « regrette fortement que la société soit devenue agressive, violente et éruptive ».

Ce qu’on oublie de dire, c’est que Maël de La Lande de Calan est allé sur une exploitation dont « l’éleveur » est une petite main (pardon, un adhérent) de la Cooperl, un parangon productiviste et écocidaire contre lequel nous luttons. Un énième copinage entre les pouvoirs publics et un groupe avide qui se présente sous les traits d’une coopérative soi-disant démocratique.

Le président du conseil départemental du Finistère donne un nouveau blanc-seing à une « prison dorée » aux pratiques esclavagistes décriées : éleveurs cornaqués, prix inférieur à la cotation du Marché du porc qui sert de référence, micmac capitalistique entre filiales, etc.

Maël de La Lande de Calan, apparatchik aux ordres des patrons, bien né et bien élevé, suit en cela la voie de son père, Dominique de La Lande de Calan. L’ancien numéro deux du patronat de la métallurgie, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), plus connue sous le tristement célèbre Comité des Forges, a été condamné en 2015 pour avoir taper dans la caisse ! Pas moins de 19 millions d’euros ! Et tout ça en liquide pour « fluidifier les relations sociales ».

Le fils, quant à lui, manœuvre allègrement entre le patronat et la droite, tout en s’enferrant dans un discours de béni-oui-oui. Bon sang ne saurait mentir ! De doux mots pour les patrons, que de maux pour les salariés.

Et après cela, on « regrette » la violence sociale ? Il faut plutôt se demander : le 25 avril, on va où et on fait quoi ? Boulevard Dupleix, pour réveiller le Préfet de son roupillon avec le petit Maël aux premières loges ?

Forces Révolutionnaires Intergalactiques et Territoriales En Sauce (FRITES)

Vous pouvez consulter ce lien. https://splann.org/enquete/cooperl-enquete-sur-un-geant-du-porc/

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