Chômée et payée, cette date qui n’est pas la fête du travail, ni du muguet est l’occasion d’exprimer notre révolte, la solidarité des ouvriers salarié-es et leur identité comme classe sociale.
Aimé Césaire le 24 octobre 1956
Avec la crise sanitaire, les gouvernements profitent de notre sidération pour faire passer des lois liberticides et écocides, grignoter nos droits, étouffer la nature et nos libertés pour permettre aux privilégié.e.s de s’enrichir davantage encore sur notre dos.
En prolongeant l’état d’urgence sanitaire, la pandémie leur permet de passer en force des réformes sans que la population ne réagisse : assurance chômage, retraite, démantèlement du service public…
Le peuple est assommé par les oppressions liées aux mesures sanitaires qu’ils nous imposent. L’État joue la stratégie de la peur avec un matraquage de chiffres : nombre de morts, nombre de cas, nombre de contaminé.e.s, nombre d’hospitalisé.e.s, variant anglais, brésiliens et même breton avec la complicité de certains médias.
Les mesures urgentes contre le changement climatique et pour protéger l’environnement sont reniées sous couvert de crise sanitaire : par exemple avec les “ néonicotinoïdes” réintroduits pour sauver la filière de la betterave.
Leur politique permet aux prédateurs de la planète de s’enrichir en bafouant et pillant notre environnement au détriment de notre santé.
Les lois sécuritaires ne servent pas notre sécurité mais à protéger les nanti.e.s d’un soulèvement social par des contrôles accrus : amendes, répression, arrestations préventives, gardes à vue, surveillance de la population par des moyens de plus en plus sophistiqués (caméras de surveillance, drones, et bientôt le passeport sanitaire). Les plus privilégié.e.s, elleux, s’en affranchissent largement.
Dans ce contexte de crise et d’isolement, ce sont les plus pauvres et les plus précaires qui trinquent : les minorités, les femmes, les ancien-nes, les jeunes, les hors-système.
Malgré ce constat, certains ne baissent pas les bras. A l’image d’une partie de la jeunesse qui se mobilise pour sauver et préserver notre planète. C’est à nous, tou.te.s ensemble de nous regrouper et d’agir pour lutter contre ceux et celles qui nous oppriment.
Ainsi, nous appelons l’ensemble des citoyen-nes à manifester le samedi 1er mai à 11h place de la Liberté à Brest pour défendre un autre modèle de société plus équitable afin que chacun.e puisse vivre dignement et librement.
RENDEZ-VOUS SAMEDI 1ER MAI À 11 H PLACE DE LA LIBERTÉ À BREST
Manif Appelée par diverses orgas
Commentaires
Poster un commentaire