Six ans après la période des expulsions et de la fin des expériences sociales anti-autoritaires sur la ZAD de NDDL, certains groupes, qui ont ramassé la mise (et habitent toujours la zone) se retrouvent à la tête du mouvement des Soulèvements de la Terre (dont deux des porte-paroles médiatiques). Depuis ce qui a été appelé la « victoire » de la lutte contre l’aéroport et son monde, la ZAD sert de caution, de modèle pour faire rêver et attirer du monde dans les luttes environnementales. Nous proposons ici de regarder ce que fut ce modèle dans une période de grande tension (les expulsions de 2018), moment où les masques tombaient dans l’urgence des intérêts à sauver.
Ce texte (et certaines des photos) prennent aujourd’hui une valeur d’archives, réactualisée au moment où nombre de militant-es ou sympathisant-es se posent des questions sur l’organisation des Soulèvements de la Terre et leur participation ou non à ce mouvement. Ce document permet d’avoir un regard critique sur ce qu’implique une alliance avec d’autres composantes, dont la Confédération paysanne.
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