Pour celleux qui avaient suivi, la fin de l’année 2017 avait été agitée, entre autres, par des menaces de blocage (par les fournisseurs d’accès à Internet et dans les moteurs de recherche) de deux Indymedia francophones, Grenoble et Nantes.
Les deux sites avaient en effet reçu plusieurs courriers de l’OCLCTIC exigeant le retrait de plusieurs contributions qui revendiquaient des sabotages, notamment en soutien aux personnes qui passaient en procès à cette même époque pour l’incendie d’une voiture de police pendant le mouvement contre la loi travail.
Répression - Justice - Prison
Le racisme est à mettre au coeur de l’analyse sur les violences et crimes policiers
Beaucoup de personnes dans l’antiracisme se sont déjà exprimées pour témoigner de leur agacement face au fait que le sujet « violences policières » est pris nettement plus au sérieux quand les cibles de ces violences sont blanches. C’est une réalité que nous connaissons déjà et qui vaut pour tous les domaines. Mais j’aimerais revenir sur deux points qui m’agacent énormément
Perquisitions en lien avec l’incendie de la gendarmerie de la nuit du 20 au 21 septembre 2017
Mardi 22 janvier 2019, au moins 4 perquisitions ont eu lieu à Grenoble vers 7h du matin dans le milieu féministe / anarchiste.
Combien de temps encore quelques traces frauduleuses d’ADN justifieront une détention provisoire ?
Alors qu’à travers la France les forces de l’ordre s’agitent férocement pour défendre le régime, S. dort en détention provisoire depuis le 27 mars 2018 à la maison d’arrêt de Limoges. Accusé d’avoir incendié des véhicules de la gendarmerie à la caserne Jourdan de Limoges, il est retenu pour quelques traces d’ADN frauduleusement obtenues. Seul élément à charge dans un dossier lourd de milliers de pages qui justifie pourtant de le garder à l’ombre. Y restera-t-il jusqu’à la fin de l’enquête, qui devrait durer plusieurs mois encore ?
#Revanche lycéenne : réforme Blanquer, quand la dystopie rejoint la réalité
Parce que les lycéen.nes ont raison de se révolter... Une trêve avant la reprise ?
Ils étaient nombreux.euses ces dernières semaines, lycéen.nes à bloquer, à se retrouver dans la rue, à manifester. À Saint-Étienne comme ailleurs en France, la réponse de l’État a été simple et claire : pression policière, gardes à vue, tribunaux... La violence de la réponse policière nous a presque fait oublier les raisons pour lesquelles les lycéen.nes se mobilisent. Nous publions donc ici un article du Gueuloir - journal stéphanois écrit par des lycéen.nes et étudiant.es - qui revient sur le projet de loi Blanquer, suivi d’un article du collectif « Aggiornamento » sur les futurs programmes scolaires qui selon elleux ont pour optique d’ « ingurgiter, trier et exclure »...
Grève de la faim en cours au CRA de Vincennes : communiqué des prisonniers !
Ca continue de bouger au centre de rétention de Vincennes..
Communiqué des retenus du centre de Oissel : Fermeture du CRA & Fin des violences policières !
Dans tous les lieux d’enfermement la violence est quotidienne. La prison pour étrangèr.e.s de Oissel près de Rouen, est un de ces laboratoires d’expérimentation de la répression. Nous relayons ici la parole collective des copain-e-s de l’intérieur !
Rassemblement contre la réouverture de la prison de la Santé et contre toutes les taules !
La date de ré-ouverture officielle de la Maison d’arrêt de la Santé est celle du 7 janvier 2019. Si c’est la rentrée des taules, c’est aussi la rentrée des énervé.e.s contre les taules ! Nous appelons dès maintenant à s’organiser et à résister, par tous les moyens nécessaires et par toute action, contre la réouverture de la Santé. Nous appelons à un rassemblement le samedi 12 janvier à 15h, RDV à Place de l’Ile de Sein (Paris 14e), contre la Santé et contre toutes les taules !
Sur le décret Salvini « Sécurité et immigration », un pas de plus vers le désastre sécuritaire…
Le 27 novembre, le décret-loi Salvini intitulé « Sécurité et immigration » est entré en vigueur. Les premières conséquences de cette nouvelle loi sécuritaire ne se sont pas faites attendre.
Sortie prochaine sous contrainte pour le dernier prisonnier de la keufmobile
La demande de liberté conditionnelle de la dernière personne en prison dans l’affaire du Quai de Valmy a été définitivement rejetée par la chambre d’application des peines, juridiction d’appel du juge d’application (JAP).
Il restera enfermé au centre de détention de Meaux jusqu’à sa sortie avec crédits de réduction de peine*, prévue fin janvier.
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