Ciné-débat avec Charles REEVE
Histoire
Notes de lecture des Brûlots #1 : La volonté de changer // La colère de Ludd
Des notes concernant divers bouquins à mi-chemin entre conseils de lecture, résumés et analyses critiques. Les bouquins et oeuvres présentés sont dispos, consultables et empruntables à la Bibli des Brûlots au Local le Dix, 10 rue Sisley à Brest. Possibilité de consulter et d’emprunter lors des permanences les mercredis soir de 17 à 19h et dès que le local est ouvert !
Conférence sur l’autonomie
Ce mardi 10 octobre se tiendra à la Fac Ségalen une conférence sur l’autonomie politique, le but sera d’en présenter l’histoire, ses principes et l’actualité du mouvement autonome actuellement.
Présentation du livre : Albanie 1997, une insurrection oubliée ?
Présentation du bouquin Albanie 1997, une insurrection oubliée ? par les éditions de l’Asymétrie samedi 13 mai à 17H au local le Dix. 10 rue Sisley à Brest, quartier Pontanézen.
[1929-1936] La résistance aux expulsions en Australie
La crise économique qui sévit en Europe et à travers le monde depuis quelques années donne lieu à une augmentation affolante des expulsions de logements. Que l’on soit squatteur/squatteuse, locataire ou même petit-e propriétaire, l’expulsion est une possibilité à envisager sérieusement. La question des moyens de s’organiser pour résister aux expulsions semble pouvoir concerner de plus en plus de monde, et derrière son aspect « défensif » peuvent se loger de bonnes raisons de se révolter et d’entrevoir des perspectives révolutionnaires.
[1931] Grève des loyers à Barcelone
Malgré l’aspect réformiste, de prime abord, d’une lutte pour la réduction des loyers (le rapport social « propriétaire versus locataire » n’y est pas remis en question en tant que tel), la grève des loyers de 1931 à Barcelone se place (ainsi que bien d’autres moments de lutte en Catalogne dans les années 1920-1930) dans le cours d’une guerre sociale qui mena à la révolution de 1936. Ces pratiques préfigurent également les mouvements d’auto-réduction de loyers qui ont pu avoir lieu dans les années 1970 en Italie. Des pratiques du siècle passé qu’il serait aujourd’hui encore plus que pertinent de mettre en oeuvre... A vrai dire, seul un monde débarrassé des différences de classe (sans proprio ni locataire) pourrait rendre caduque la possibilité de la grève des loyers.
Lexique Gramsci
Concepts-clés pour penser notre monde
Pourquoi je démissionne du syndicat
En 1981, Jean était syndiqué CGT à Saulnier-Duval, l’une des principales usines métallurgiques de la région nantaise, au sein de laquelle il subsistait encore des rétifs parmi les damnés de la chaîne de montage, plus de dix ans après Mai 68. D’où l’ambiance faite de réticences au travail, de coulages larvés de la production, parfois même de sabotages. Avec quelques autres complices, Jean diffusa largement cette lettre ouverte devant bon nombre d’usines en Loire-Atlantique, en commençant par Saulnier-Duval, et après avoir expliqué les raisons de sa démission en assemblée générale, sous les cris de haine des staliniens.
Le Mouvement Football Progrès, une révolution manquée
Les années 70, dernier grand moment d’offensive révolutionnaire, ont vu des footballeurs, regroupés au sein du Mouvement Football Progrès, tenter de s’attaquer aux fondations rigides et austères du football français. Un vent de fraîcheur tant par la façon de concevoir le jeu que par la remise en cause de la gestion autoritaire des clubs. Vaincu par ses limites internes mais aussi par la restructuration capitaliste, du football comme de la société, le MFP se dissoudra peu à peu à partir de la fin des années 70. Retour sur une parenthèse où il n’a jamais été autant question que les footballeurs se réapproprient leur sport.
Entre revendication et subversion : Le mouvement des chomeurs [1997-1998]
Dans ce qu’il est convenu d’appeler « le mouvement des chômeurs » de l’hiver 1997-1998 en France se sont croisées plusieurs exigences, qu’il n’est pas abusif de reclasser en deux pôles : celui d’une défense organisée des sans-travail stables condamnés à vivre d’allocations, et celui animé par un désir de subversion sociale capable de mettre en cause les règles de répartition inégale de la richesse sociale. Ces deux pôles ont coexisté, parfois dans une fusion originale bien que souvent conflictuelle, parfois dans une volonté de démarcation réciproque. Si je choisis de les prendre en examen séparément, c’est surtout pour arriver à dégager à la fois les enjeux et les succès, ou les limites, de l’un et de l’autre. Un texte de Nicole Thé écrit en 2000 dont voici quelques morceaux choisis :