Paroles libres entre les cloisons de mon assignation à résidence. Envie de partager, de dire les mots qui me cognent dans la tête. Paroles sans visage, pour une pensée sans obstacles.
Je suis coupable, certainement. Je refuse en tout cas d’être innocent. Parce que dans leur société, être innocent, c’est être d’accord avec elles/eux.
JE, c’est nous, parce que dans mon monde on est plusieurs. Dans le leur il/elles sont seul-e-s. Je ne porte la parole de personne, mais je m’exprime avec (...)
