Ces brochures sont le résultat de deux journées de rencontre, à quelques-un-es. Nous avons tenté « d’arrêter le temps », comme le dit l’un-e d’entre nous. Moment qui nous semble important, mais que, dans le fil des mobilisations, nous ne vivons pas souvent. Nous voulions créer un espace de réflexion sur nos pratiques et le sens à donner à nos actions.
Les 6 premières brochures sont des résumés d’interviews croisées qui posent plus de questions qu’elles ne donnent de réponses. Les quatre (...)
Analyses
Quand les postures bassinent, ou pourquoi tout n’est pas binaire
Ce texte fait suite à un autre texte qui circule suite à la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, et qui commet plusieurs erreurs d’appréciation par rapport aux collectifs et personnes qui ont été impliquées dans l’organisation et la « gestion » de cette journée. Encore une fois, le spectre de la ZAD vient y simplifier l’analyse, en se fondant sur des conflits et violences anciennes ou plus récentes qui, si elles ont été bien réelles, ne peuvent indéfiniment être mobilisées ou instrumentalisées pour essentialiser et dégommer des mouvements plus actuels qui tentent de les dépasser, et qui sont moins binaires qu’on ne voudrait.
À propos de la projection du film « TOUS RÉSISTANTS DANS L’ AME »
Depuis plusieurs mois, les initiateurs de Réinfocovid organisent des projections conférences autour des films Tous Résistants dans l’Âme ou Soignants Suspendus entre deux mondes. Sous couvert d’un discours de résistance aux accents alter-écolos, se cache l’extrême droite et les réseaux de la dissidence.
« DU PAIN ET DES PARPAINGS » #3
Une 3e émission d’écologie politique « Du pain et des parpaings » est
en ligne.
[Pikez] « DU PAIN ET DES PARPAINGS » #2
Un deuxième émission qui donne la parole à des personnes ayant participé au bon déroulement de l’action d’arrêt du train de céréales à St Gérand en mars 2022.
L’Ecologie ou la Révolution
Le week-end du 28 et 29 octobre, une invitation appelle à se retrouver pour empêcher l’installation d’une nouvelle méga-bassine. L’objectif est très clair mais il faut l’avouer, il semble difficilement atteignable. S’attaquer directement à des projets dévastateurs, à ceux qui les mettent en place et les protègent relève du bon sens, mais comment s’y prendre pour réussir ? Il faut paradoxalement se décaler légèrement de l’attraction que cette cible opère sur nous. Il faut moins penser à la destination qu’au chemin qui y mène. Ce qu’il faut alors, c’est accepter de livrer bataille, s’apprêter à marcher longtemps, courir et surtout, tenir dans les nuages de gaz. Ce qu’il faut, c’est mettre en échec le dispositif policier. Du niveau de puissance que nous allons déployer pendant cette journée dépend sa réussite. Parce que quand bien même nous n’arrivons pas à atteindre le chantier, ce qui se joue dans ces moments là dépasse la simple lutte contre les méga-bassines. Des complicités qui naissent sur le champ à celles qui s’organisent en amont, il y a là l’expérience d’une force à même de relever des défis bien plus grands. Mais pour cela, il faut se débarrasser d’un obstacle majeur présent dans cette lutte, plus précisément de son cadre de pensée.
Nommons-le : l’écologie.
Appel au mouvement écologiste – Passons à l’offensive
Le ravage écologique est en cours. La croissance « verte », le solutionnisme technologique ou la transition douce par l’État sont des mythes réconfortants dont il faut maintenant faire le deuil.
Deux possibilités se présentent alors à nous : l’effondrement des écosystèmes ou celui du système capitaliste. Dans le premier cas, les conditions nécessaire à la vie sur Terre se trouvent extrêmement réduites. Dans le deuxième cas, c’est-à-dire si le système capitaliste s’effondre, les écosystèmes reprennent vie, les communautés humaines et non-humaines peuvent s’épanouir.
Face au ravage écologique nous devons démanteler le capitalisme et les infrastructures sur lequel il repose.
[Lanouée] Rassemblement du 2 juillet
Manifestation le 2 Juillet contre la construction d’un parc éolien écocidaire dans la seconde plus grande forêt de bretagne
Écosocialisme et néo-communisme
Présentation du travail de quelques auteurs : Badiou, Löwy, Malm, Bookchin, Friot/Lordon
Penser et agir contre l’ordre électrique, La Chose se mobilise
L’ordre électrique gagne du terrain : nous devons l’attaquer !
La transition énergétique en est le nouveau visage peinturluré de vert : ne nous laissons pas berner !
A travers la Chose, nous avons décidé d’agir.
Pourquoi ?
Full Spectrum Resistance : Se battre et Gagner
Pourquoi il est nécessaire de se battre aujourd’hui, de construire un mouvement de résistance en différents groupes, le mythe de la résistance pacifiste, la diversité des tactiques, une façon de rendre acceptable des idées radicales et quelques conseils afin rester unis dans nos luttes
|Brochures] Pour une agriculture sans exploitation animale
Ce qui donne à l’agriculture et aux luttes paysannes autant de potentialités révolutionnaires sont les perspectives d’autonomie et de résistance que permet la prise en main des moyens de production fondamentaux pour avoir de quoi manger, s’abriter, se vêtir, se soigner. Mais comment subvenir à nos besoins de base sans pour autant avoir à être exploité-es, à exploiter d’autres humains et animaux ou à détruire les écosystèmes ?
Karnaval de Rennes : la cantine met les pieds dans le plat
Communiqué de la cantine suite au Karnaval du 6 février
Bretagne : un nouvel eldorado minier ?
Depuis plusieurs mois, la Bretagne est la proie de sociétés minières avec la bénédiction des services de l’État. Plusieurs demandes de permis ont été accordées, d’autres sont en cours tandis que l’opposition s’organise.
Cet article est publié avec la complicité du mensuel de critique et d’expérimentation sociales CQFD, et tiré du n°134 de juillet-août 2015, toujours dispo en kiosque !
Extraction de sable en baie de Lannion : mais qui est la CAN ?
Description et dénonciation de l’hypocrisie du groupe Roullier qui détient la CAN (Compagnie Armoricaine de Navigation), entreprise qui à demandé le permis d’exploiter le gisement de sable coquillier en baie de Lannion. Ça suffit, t’as assez roullier ta bosse !