Ce vendredi 17 mai à 18h avait lieu un rassemblement contre les violences lgbtphobes sur les marches de liberté à Brest. Nous sommes une cinquantaine à nous retrouver. Un peu avant le début des prises de paroles, ayant conscience d’une potentielle présence de l’extrême droite voir de possibles provocations, des camarades observateurs remarquent la présence de deux jeunes individus portant d’étrange signe royaliste (ceinturon arborant une fleur de lys..). Les camarades en question se déplace vers eux et leur demande ce qu’ils font ici, et après un court échange leur font comprendre qu’ils doivent partir. Aucune résistance, les deux jeunes s’en vont. Au loin nous remarquons qu’ils sont rejoints par une personne bien plus vieille qui les salue. Après visiblement un échange d’informations et plusieurs personnes pointées du doigt dans le rassemblement, cette personne plus agée se ramène dans le rassemblement et ouvre sa 8-6. S’ensuit une série de commentaires sur les prises de paroles toujours en parlant à la même personne, avec une réelle tentative de provocation. Nous avons été à plusieurs à se placer autour de lui, mais à l’instant où nous nous positionnons, un autre faf se place derrière nous.. La tension monte d’un cran mais toujours dans une atmosphère de guerre froide, nous ne savions pas combien ils étaient au total autour du rassemblement et nous n’étions clairement pas assez pour tenter de les dégager. Se sentant chez lui, à l’aise, tout feu tout flamme, le faf balance une première série de saluts nazis, puis une deuxième. A ce moment là la BTU (Brigade de Tranquilité Urbaine) décide de l’extraire du rassemblement et de l’emmener plus loin. C’est à ce moment que nous nous rendons compte que plusieurs fafs le rejoigne, tous était positionnés à différents endroits de la place.
Le lendemain lors d’un pique nique solidaire avec la Palestine, des drapeaux ont été arrachés dans le rassemblement. Vraisemblablement pas par les mêmes fafs.

De ces provocations, on peut voir deux choses : les fafs prennent du terrain à brest et se sentent totalement libres d’exprimer leur violence, ils nous détestent et ils nous le montrent. Et de fait, nous n’étions pas assez nombreuxses en capacité d’agir pour simplement les dégager. Nous devons nous préparer collectivement pour les empêcher de continuer à venir, nous devons nous défendre.