C’est dans une ambiance très bizarre que s’est déroulée cette conférence de presse, étant présents : trois personnes du patronage laïque, le Télégramme, Ouest France, Coté Brest et une personne de Radio Pikez.

L’invitation à cette conférence de presse était en premier lieu pour parler des relations entre le PL et la ville et annoncer la réunion publique organisé par le PL le mardi 13 novembre.

L’équipe du PL s’est exprimée sur les plusieurs réunions auxquelles ielles ont été invité.e.s par la ville de Brest. Les premières réunions concernant le projet de crèche ont commencé au mois de juin où Don Bosco était également convié. Réunions auxquelles aucune personne du collectif de l’Avenir n’a été invitée, le PL souligne « A chaque réunions nous nous sommes positionné en soutien au collectif de l’Avenir, la ville a toujours fait comme si ce collectif n’existait pas. » Le PL a réaffirmé son soutien au collectif et qu’ils se positionnent en faveur du collectif et de la gestion collective du lieu. « Une grande crèche oui, mais pas sur ce lieu », « des lieux vides possibles pour cela il y en a pleins et des grands ! ».

C’est à ce moment que le PL a fait une première tentative de demande d’organisation d’une réunion publique dans l’idée que toutes les personnes concernées par l’avenir de ce lieu doivent pouvoir entendre les informations et les positions de la ville. A chaque réunion le PL a relancé la ville, plusieurs mails ont été envoyé. Jusqu’au jour de la veille de la conférence le 5 novembre où la ville a appris par mail que le PL décidait d’organiser la réunion publique, la réaction a été immédiate, le PL a reçu un retour de mail de la ville disant qu’ielles organiseraient cette réunion publique la première quinzaine de décembre et que de ce fait ielles retiraient l’autorisation d’utilisation de la salle de l’école par le PL le 13 novembre.

La ville flippe, mais de quoi ? Ielles sont bien conscients qu’il existe un collectif et que le lieu vit. Leur stratégie est claire : promettre une crèche et évoquer la création d’un pôle social pour rassembler les personnes venants travailler à St Martin, les habitant-es, commerçant-es du quartier autour de leur projet de casse du lieu et de justifier leur volonté à virer le collectif de l’Avenir.

Le PL a décidé de conserver le 13 novembre à 20h au PL pour transmettre les informations sur l’Avenir et parler de leurs relations avec la ville.