Nous nous sommes retrouvés samedi dernier à 11h à côté de la médiathèque de Guingamp.
Différents groupes de personnes s’étaient préalablement réunis, et des militants de douar didoull avaient fait tourner la proposition de rendez-vous pour ce samedi matin.
A l’heure prévue, c’est sous surveillance policière que les gens se sont réunis. Après avoir fait un petit tour sur le marché, une discussion d’une petite heure a eu lieu.
Les points de vue des personnes présentes ont pu s’exprimer.
On a notamment parlé de comment lutter contre l’état d’urgence.
L’idée de réaliser un journal mural hebdomadaire a été retenue.
Pour faire circuler les informations, dans l’attente de la création d’un blog, l’assistance a décidé de relayer les infos sur brest médias libres et d’autres sites automédias.
Le principe d’un rassemblement hebdomadaire sur le marché du samedi à Guigamp s’est imposé de lui-même.
L’idée proposée par un participant de lutter d’abord contre la guerre a été pondérée, on lutte contre l’état d’urgence mais bien sûr on est contre la guerre.
Une participante a déclenché une discussion passionnée après avoir exprimé ses réserves face à la présence d’un gwen a du parmi nous. C’est un homme seul qui portait son drapeau, mais plusieurs personnes membres de Breizh o stourm (liste collective majoritairement composée de breizhistance) sont intervenues pour défendre leur droit à afficher leurs couleurs. Pour autant de nombreuses autres personnes ont estimé, quel que soit leur sentiment vis-à-vis de la cause indépendantiste progressiste, qu’à l’échelle de notre maigre rassemblement cela risquait de nous assimiler collectivement à un projet politique qui n’était pas le nôtre ce jour-là. Les réactions ont fusé dans tous les sens, on a été jusqu’à faire l’apologie du drapeau tricolore, bref ça a commencé à patouiller, et pour ne pas disperser le débat (on lutte contre l’état d’urgence, pas pour ou contre l’indépendance de la Bretagne), il a été décidé de laisser le gars avec son drapeau, mais la question de l’indépendance politique est d’ores et déjà posée.
Il ressort néanmoins de cette discussion qu’il importe aux gens présents qu’il est surtout précieux de ne pas nous diviser face à ce qui nous opprime tous et toutes.
Entre autres points de vue exprimés, on a entendu parler de Annie le Houerou députée socialiste des Côtes d’Armor et de son projet de loi de contrôle de la presse et du contenu des productions culturelles ; le constat a été fait que les idées d’extrême-droite étaient déjà au pouvoir et que la lutte contre l’Etat d’urgence devra se faire dans la durée.
L’idée d’un tract a été émise par une participante.
Rendez-vous donc tous les samedis sur le marché de Guingamp, et le mardi sur celui de Rostrenen pour des tables de presse et de nouvelles discussions.
complements article
proposer complement