La fermeture de l’usine Jabil-Brest, fabricant de composants électroniques sous-traitant d’Alcatel, a été annoncée cette semaine.

Depuis quelques années, cette entreprise est le théâtre d’une succession de plans sociaux : de 600 salariés en 2000, ils ne sont plus que 188 en 2014, et 75 en 2015. Et pendant toutes ces années, les salarié.e.s, de moins en moins nombreux.ses ont travaillé dans un environnement se dégradant : menaces constantes de fermeture de l’usine, dégradation des conditions de travail, départs des collègues. Ambiance.
Les syndicats CGT et FO, majoritaires au sein de l’entreprise, estiment que la fermeture du site impliquerait le licenciement de 88 personnes « et des salariés d’entreprises extérieures ».

Le principal client et ancien propriétaire de l’usine, Alcatel, a brutalement annoncé l’arrêt du contrat de sous-traitance avec Jabil (prévu en septembre 2015), argument saisi à la volée par les actionnaires pour décider de la fermeture définitive de l’usine, alors que celle-ci présentait une « situation saine » selon les syndicats.
Ce que vont devenir ces personnes ne semble guère inquiéter l’actionnaire principal situé aux Etats-Unis.

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