Partout dans le monde, les fascistes gagnent du terrain. Partout dans le monde, les militants fascistes et leurs organisations multiplient les actions, les démonstrations de force et les crimes.
A Charlottesville, le suprématisme blanc, premier vecteur d’attentats aux USA, a tué de nouveau.
En Méditerranée, le sinistre C-STAR menait la chasse aux navires portant assistance à ceux et celles qui cherchent à fuir la misère et la guerre. Et a dû arrêté faute de port pour le recevoir.
A Waza, au Cameroun, à Barcelone, l’organisation fasciste-obscurantiste Daesh poursuit sa campagne de terrorisme.
Au Kurdistan et dans l’Etat turc, le régime fasciste d’Erdogan poursuit sa traque aux opposants, emprisonnant celles et ceux qui luttent pour la liberté.
A Marseille un attentat terroriste contre les migrants, préparé par un proche de l’Action française a été déjoué .
En Bretagne, le fasciste Boris le moche (Le Lay) est condamné à 32 mois de prison pour ses propos nauséabonds « provocation à la discrimination, à la haine raciale et à la violence », « injures publiques et raciales » ou « menaces de mort ». Pour un total de 6 ans de prison. Cependant peu d’énergie est déployée pour l’arrêter, il est toujours libre.
Le 10 juin à Guingamp, Jérôme Ar Banner a fait un salut nazi à la fenêtre de son bar, sans réaction des forces de l’ordre présentes sur place.
Nulle région du globe n’est épargnée que se soit par le fascisme ou le capitalisme. Depuis 2008, la crise du capitalisme est devenu le prétexte pour accentuer le libéralisme, privatiser à tout va le bien commun, casser les services publics, restreindre les libertés et s’éloigner d’avantage d’une justice sociale.
En France le gouvernement ultralibéral donne des outils de domination au patronat, notamment en cassant le code du travail. Augmentant les inégalités sociales, ce qui crée un terreau propice à la monté des idées fascistes.
En parallèle l’UE, à l’initiative de Macron, monnaie la vie des migrants avec des régimes totalitaires et/ou instables, comme la Turquie et la Libye.
La lutte contre l’extrême droite est une urgence. Mais ce combat ne se limite pas à notre présence dans la rue, il prend corps quotidiennement dans les luttes que nous menons.
En portant un projet de transformation sociale, en se battant pour une éducation critique et ouverte à toutes et tous, pour un travail émancipateur, nous ferons reculer l’extrême droite.
En luttant contre la précarisation, la flexibilité, les temps partiels imposés, les licenciements, les fermetures d’entreprises, et pour les droits des salarié-e-s, nous ferons reculer l’extrême-droite.
En développant la solidarité internationale avec les peuples qui luttent pour leur auto-détermination et contre le colonialisme, nous ferons reculer l’extrême-droite. Actuellement les Kurdes sont, en Syrie, les seuls à véritablement se battre contre l’état islamique, avec un projet de société émancipateur qui seul peut faire reculer le fascisme politique ou religieux.
En combattant encore et toujours le sexisme, le racisme, toutes les discriminations et système d’oppression, nous ferons reculer l’extrême-droite.
En nous organisant pour faire vivre notre arme la plus puissante, la solidarité, nous ferons reculer l’extrême-droite.
Nous appelons donc toutes celles et ceux qui partagent les valeurs du progrès et de la justice sociale à nous rejoindre le 14 octobre à 14h place du Vally à Guingamp.
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