Mise à jour le 02/07 : Les grutiers reprennent le travail sans avoir obtenus d’avancée sur leurs revendications

En grève depuis une semaine maintenant, les grutiers de l’entreprise Mediaco n’ont toujours pas de nouvelles de leur direction, basée à Marseille. Ils réclament une revalorisation de leurs salaires, comme l’ont obtenue d’autres agences comme Nantes, et une réorganisation du bureau brestois.

Malgré plusieurs actions et plusieurs coups de fil au siège de leur société, ils font face « à une indifférence totale ». Hier après-midi, ils ont été reçus par le maire, François Cuillandre, qui a écouté leurs revendications et qui « aurait promis d’écrire à la direction pour qu’il y ait une prise de contact », selon Philippe Massé, délégué du personnel. En attendant, les grutiers ont annoncé qu’ils allaient poursuivre leur mouvement.

Lu sur Le Télégramme.fr

« Nous demandons 1€ en plus sur notre taux horaire, qui se situe en moyenne à 10,50€. D’autre part, nous avons un problème de responsable d’exploitation, ici, à Brest. La grande direction doit nous entendre aussi à ce propos. Cela ne peut plus durer. »

Ils pointent le matériel vieillissant avec lequel ils travaillent, ainsi que les fortes responsabilités de leur travail, souvent dangereux.

Les grutiers de Mediaco annoncent être absolument déterminés, ils ne reprendront le travail qu’une fois après avoir été entendus.

Un métier peu connu du grand public

Les grutiers montrent également du doigt le matériel vieillissant avec lequel ils travaillent : « Ce n’est pas sérieux quand on sait que les grues sont les principaux organes de sécurité sur un chantier », s’agace l’un des salariés.

Ils demandent plus de reconnaissance. « Les gens connaissent trop peu notre métier. C’est un travail dangereux avec de fortes responsabilités. Nous intervenons au risque de notre vie et de celle des autres. »

Chantiers bloqués

Cet arrêt de travail a des conséquences. « Une grue, c’est un grutier et une vingtaine de personnes qui travaillent autour », rappelle Philippe Massé. Huit chantiers sont touchés par cette grève, dont celui de la médiathèque des Capucins.

Sources : Côte Brest, Le Télégramme

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