Nous n’allons pas nous demander comment il est possible, en « démocratie », de voir les forces de l’état défendre la cause de groupes fascisants. Nous en avons malheureusement l’habitude. Nous ne nous étonnons pas non plus que l’on nous ait évacués sous prétexte que notre regroupement n’était pas déclaré en préfecture, contrairement à celui de nos adversaires.
Non, ce qui nous étonne profondément, c’est que la préfecture ait autorisé la manifestation d’ ADSAV, alors que leurs propos, qu’ils soient inscrits sur leurs affiches ou scandés dans la rue, étaient autant "d’incitations à la haine raciale », à la xénophobie, et une atteinte à ce que la constitution française et la déclaration des droits de l’humain appellent « la liberté de culte ».
Nous sommes inquiets de voir ces gens contrevenir aux principes révolutionnaires de 1789 qui constituent le fondements du vivre ensemble dans ce pays. Nous sommes inquiets aussi de voir que les personnes qui défendent ces mêmes principes (pas forcément au nom de l’État, mais au nom de l’humain) se voient ôter tout droit de protestation, et par là, de liberté d’expression. A notre avis, c’est une société fascisante qui se prépare.
L. et S. du collectif antifasciste de Quimper
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