• Boris n’avait que 28 ans. Il est décédé vers 1h du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, en fuyant la police. Selon la version des autorités, alors qu’il était poursuivi par la BAC, le jeune homme aurait sauté dans un fleuve, la Charente, au niveau d’un pont. Toujours selon la presse, « rien dans son véhicule ne peut expliquer une telle prise de risque ». Il n’y avait donc pas d’infraction. Rien ne peut expliquer ce geste. Rien sauf la peur de la police.

• La même nuit à Cambrai, un automobiliste est décédé alors qu’il fuyait un contrôle de police. Son passager est entre la vie et la mort.
  source : Nantes révoltée

Révolte à Anderlecht suite à la mort d’un jeune homme dans un contrôle de police

• Ce vendredi soir, un jeune homme de 19 ans est décédé suite à une course-poursuite avec la police à Cureghem (quartier d’Anderlecht). Selon les dires de la police, la personne est décédée lors d’une collision entre son scooter et la patrouilleuse. Des affrontements ont déjà eu lieu la nuit dernière (une voiture aurait été incendiée). D’autres affrontements ont éclaté à plusieurs endroits entre la Gare du Midi et la Maison Communale d’Anderlecht, cet après-midi, suite à des appels à se rassembler à Clémenceau, qui circulaient sur les réseaux sociaux. Au moins deux véhicules de police ont été endommagés avant d’être abandonnés par leurs occupants, des barricades sont dressées à plusieurs endroits. La police ne reconnaît qu’un groupe d’une cinquantaine de manifestants.
  La police a déployé un hélicoptère, une autopompe et au moins un véhicule blindé, ainsi que des lignes anti-émeutes autour du quartier, dispositif toujours en place à l’heure d’écrire ces mots. Il y aurait déjà eu plusieurs blessés et arrestations.
  source : secours rouge
  Le Parisien nous apprend qu’alors qu’il était poursuivi par les flics à scooter, Adil aurait été fauché par une autre voiture de condés. Samedi, 43 personnes auraient été arrêtées suite aux affrontements avec l’anti-émeute.
  source : Marseille infos autonomes
  Une centaine de personnes auraient été interpellées suite aux émeutes.

• Mercredi à Béziers, c’était un autre homme, Mohamed, qui mourait lors de son interpellation.Un des policiers qui l’a arrêté a reconnu s’être « assis sur lui » dans le véhicule qui l’amenait au commissariat. Le jeune homme, père de 3 enfants, avait alors perdu conscience, et était décédé peu après.

• Quelques jours plus tôt, c’est une petite fille de 5 ans qui était très gravement blessée à la tête par un tir de la police, à Chanteloup, en banlieue parisienne.

On sait pour qui travaille la police et à quoi sert le maintien de l’ordre. Ni oubli ni pardon. ACAB