Le confinement ne nous est pas infligé à cause de mauvaises pratiques individuelles, de français·es indiscipliné·e·s qui n’auraient pas en masse respecté les gestes barrière comme le suggère le gouvernement, mais bien à cause de l’imprévoyance et de l’incompétence gouvernementales.
Il aurait donc pu être évité !
Illes ont passé tout l’été à ne rien préparer : aucune adaptation dans les transports en commun, aucun moyen de contrôle des mesures sanitaires en entreprise, des mesurettes dans l’Éducation nationale où la réalité du terrain est bien différente de celle des discours officiels, la Culture oubliée, la poursuite de la fermeture de lits d’hospitalisation, etc....
Le personnel hospitalier va comme lors du premier confinement subir les conséquences de l’inaction gouvernementale : manque de matériel et de personnels, épuisement, pagaille etc. Et de nombreuses personnes vont à nouveau mourir ou se retrouver handicapées dans leur vie quotidienne suite à cette maladie.
La seule réponse gouvernementale apportée, encore une fois, reste celle de la répression, comme en atteste l’évacuation musclée des blocages de lycées ce mardi 3 novembre 2020 par les forces de police. L’état d’urgence est prolongé, le gouvernement dirige seul le pays par ordonnances, et les libertés individuelles continuent à foutre le camp (Loi sécurité globale en préparation) !
Avant la crise sanitaire la liberté de manifester était déjà remise en cause, notamment lors du mouvement des Gilets Jaunes avec des arrestations arbitraires illégales, des gardes à vue à tout-va, des comparutions immédiates. Les peines furent sévères ! Le 29/09/2020 Amnesty international dénonçait les arrestations et poursuites de milliers de manifestants pacifiques en France avant et pendant la pandémie de Covid-19. Pour le premier confinement, le site Rebellyon recensait 12 personnes tuées par la police française, plus que jamais en roue libre, notamment dans les quartiers populaires.
Nous voilà donc reconfiné-e-s. Les faillites risquent d’augmenter considérablement, pour les TPE/PME, les petit·e·s commerçant·e·s, tandis que le plan de relance profite surtout aux grandes entreprises, nationales et internationales (Amazon). En octobre dernier, des associations d’aide aux plus pauvres alertaient : un million de personnes auraient basculé dans la pauvreté !
Nous craignons que beaucoup d’entre elleux, confiné·e·s, souffrent en silence, ne sachant pas à qui demander de l’aide ou craignant de le faire, et ressortent du confinement détruit·e·s, tant physiquement que psychologiquement !
De plus, nombre d’actes médicaux risquent d’être reportés comme lors du premier confinement, risquant d’entraîner des complications sanitaires voire des décès faute de prise en charge médicale.
Pour protester contre ce confinement arbitraire et ce Pouvoir autoritaire et réactionnaire, nous appelons à manifester le samedi 7 novembre à 13h30 place de Strasbourg à Brest (tout en respectant la distanciation physique et le port du masque même si le virus se propage moins en extérieur).
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